Le département des langues et civilisations africaines et congolaises, de la faculté des lettres et sciences humaines, de l’université de Lubumbashi, a organisé ce jeudi 16 mai, dans l’amphithéâtre de la faculté, une conférence dénommée « messe littéraire ». Elle a consisté à faire des critiques littéraires des ouvrages « Musique du silence »et « Masque dévoilé » de Sumba Maly et « Sot-l’y-laisse ou révolution des femmes nues » du professeur Émérite Huit Mulongo.
Pendant plus ou moins 10 minutes, chacun des étudiants du département qui prenait la parole, formulait des critiques littéraires sur les ouvrages .
Fulgence Kasongo et Guillaume Nkulu ont, à tour de paroles, donné leurs analyses et critiques du roman « Sot-l’y-laisse ou la révolution des femmes nues » du Professeur Émérite, en donnant des explications du titre de cette œuvre et une vue panoramique du contenu de l’ouvrage.
Une transition marquée par les slams a introduit deux autres étudiants qui ont décrypté les ouvrages _Musique du silence_ et « Masque dévoilé », les deux recueils de poèmes du chef de travaux Sumba Maly. « Les deux recueils de poèmes contiennent des messages profonds », a soulevé l’un d’eux dans sa critique.
La séance d’échange a permis aux deux écrivains de donner plus de lumières au public en répondant clairement et avec précisions aux questions posées.
Dans leurs mots de conclusion, ces auteurs n’ont pas manqué de louer le travail abattu par les étudiants. Travail qui a consisté à émettre la critique. Ils les ont encouragé de continuer sur la même lancée.
Sumba Maly, un non-littéraire, s’est senti ému par cette initiative du département et s’est senti fière pour le travail accompli.
« j’avais commencé à écrire à mon très jeune âge mais, j’avais orienté mes études à l’école d’hôtellerie et tourisme. Malgré cela, je n’avais pas enterré ma passion d’écrire. Aujourd’hui je suis heureux que mes écris soient une base d’études littéraires. Je remercie le département des langues et civilisations africaines et congolaises pour cette organisation », a-t-il déclaré.
C’est par une séance photos-famille et une gaieté parfaite que s’est soldée ladite messe littéraire.
Trésor Kasamba, stagiaire