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RDC : Jean-Michel Sama Lukonde, à la tête d’une délégation du Sénat à Malabo en Guinée équatoriale, participe à l’ASSECAA

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Du 26 au 27 septembre 2024, à Malabo, capitale de la Guinée équatoriale, a eu lieu l’Assemblée des Sénats d’Afrique, du Shoora du Monde arabe (ASSECAA). Une délégation du Sénat de la République démocratique du Congo, conduite par le président de cette chambre, Jean-Michel Sama Lukonde, y a participé dans le cadre de la diplomatie parlementaire prônée par le président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi : « la présence de la RDC partout où la défense de ses intérêts l’exige ».

Devant la presse, faisant le point de la participation de la RDCongo à l’ASSECAA, le président du Sénat congolais a souligné que l’ASSECAA se réunissait sur des thématiques importantes comme : la question de l’intégration de différentes communautés pour faire valoir ce qu’elles peuvent avoir en commun. « Parmi les points que nous avons en commun, il y a eu la question de développement, de l’environnement, et de la technologie, particulièrement celle de l’intelligence artificielle. La RDC a affirmé qu’avant de parler de toutes ces questions-là, il est important de penser à sa paix et à sa sécurité », a dit le président de la chambre haute du parlement.

Et, d’ajouter : « Pourtant, la RDC, dans sa partie orientale, est en proie à des violences causées par le M23 soutenu par le Rwanda ainsi que par les ADF/NALU, qui est un groupe terroriste. Pour nous, c’est le chapeau, d’abord la question de la paix et la sécurité. C’est ce à quoi nous sommes engagés. Nous souhaitions avoir le soutien des pays membres de l’ASSECAA pour que cela soit repris dans les résolutions qui devraient découler de cette assemblée. Cela a été pris en compte dans le cadre des questions de défense de paix et de sécurité ».

Le speaker du Sénat a aussi évoqué les questions sur l’environnement et l’intelligence artificielle

« Sur les questions environnementales, nous nous présentons comme pays solution. Et partout où nous le pouvons, nous disons simplement que nous attendons les mesures d’accompagnement et de compensation ». Parce que nous contribuons. Et nos populations, qui préservent ces forêts au détriment de tous les intérêts qu’elles pouvaient avoir, parce qu’elles dépendent de ces forêts, doivent être compensées de manière à ce qu’elles puissent avoir des énergies alternatives, mais également le droit à l’éducation, à la santé, et des infrastructures de base, qui leur permettent  d’avoir un bon développement économique.

Outre, Jean-Michel Sama Lukonde a souligné les questions de l’intelligence artificielle qui, ce concept, prend de plus en plus forme actuellement.

« Parce qu’il intervient dans tous les domaines du point de vue technologique. Que ce soit l’agriculture, la santé et même l’éducation. Ici, il était question que nous puissions adapter nos lois et faire des recommandations précises à nos différents gouvernements. Adapter nos lois pour accueillir ces nouvelles technologies, qui quelques fois, lorsqu’elles ne sont pas bien appliquées, bien comprises, elles peuvent aller dans un sens contraire de ce qui est recherché par nos gouvernements, notamment en ce qui concerne le domaine de la sécurité où il nous faut une forte cyber sécurité pour protéger nos informations, mais aussi sur l’emploi ». Il a en outre ajouté que lorsque c’est utilisé à des productions industrielles à forte portée, et qui pourrait affecter la production paysanne et surtout l’emploi des jeunes.

Ce sont tous des sujets qui ont été abordés. Ils seront rapportés parmi les résolutions prises et à continuer à suivre, dans le cadre de la commission de suivi et évaluation de la chambre haute du parlement, Le plus important, pour nous, c’était d’être présent à cette tribune de l’assemblée des Sénats d’Afrique, du Shoora du Monde arabe », a dit Jean-Michel Sama Lukonde, avant de souhaiter une bonne application des résolutions qui ont été prises.

Au finish, le Président du Sénat, Sama Lukonde, obtient l’inscription des questions sur la Paix et la Sécurité en RDC dans les résolutions de la 11ème réunion consultative de l’ASSECAA à Malabo.

Jideux