Dans un atelier organisé à Lubumbashi, les opérateurs économiques ont réfléchi sur comment intervenir les jeunes filles et jeunes gens, dans le monde professionnel. Cet atelier se tient dans le cadre de présentation du rapport de la FEC sur le besoin en main-d’œuvre des entreprises du Haut-Katanga.
Réunis pour 3 jours, les partenaires de la fédération des entreprises du Congo (FEC), les délégués des entreprises et les membres du gouvernement réfléchissent sur la problématique de la future génération. Ce mercredi 08 novembre 2023, les inspecteurs et le directeur de la formation professionnelle de L’INPP ont présenté les services de cette institution, dont les jeunes gens et jeunes filles peuvent bénéficier, pour le renforcement des capacités.
Cette réflexion se fait sur la République Démocratique du Congo, qui enregistre plus d’un millier des diplômes des universités et des instituts supérieurs chaque année. Cet effectif reste sans emploi.
Alors, au cours de cet atelier, les représentants de l’INPP font remarquer que cette institution procède par des formations professionnelles des jeunes, en leur offrant des opportunités d’apprentissage et de développement des compétences, pour chaque secteur. Cela, pour faciliter l’intégration des jeunes dans le monde professionnel, en leur fournissant un soutien et des ressources pour réussir dans leur carrière. En ce qui concerne les besoins en main-d’œuvre, les délégués des entreprises minières, en l’occurrence SOMIKA, TFM, MMG, GÉCAMINES, KAMOA, et RUASHI MINING ont expliqué le processus de recrutement des jeunes filles et jeunes gens, dans leurs entreprises respectives. Comme dans de nombreuses entreprises, le recrutement passe par la communauté locale, pour TFM, les critères de sélection passent par la maîtrise de l’écriture et la lecture.
Aussi, le recrutement se fait-il par la réquisition, qui est approuvée par le manager. Ce système de recrutement est conditionné par trois étapes, notamment la main-d’œuvre qualifiée, semi qualifié et la main d’œuvre non qualifié.
Ce qui explique que, pour la main-d’œuvre qualifiée, l’entreprise procède par la publication des offres d’emplois. Pour la main-d’œuvre semi-qualifiée, le recrutement recourt aux assistants et aux habitants de la communauté.
Et, enfin, pour la main-d’œuvre non qualifiée le recrutement passe par les chefs des communautés, qui informent les habitants des quartiers impactés des activités minières. Ce deuxième jour a permis un échange entre les opérateurs économiques pour réfléchir sur comment impliquer les jeunes, de manière proactive, dans le monde professionnel.
C’est ainsi que, dans un panel, les délégués des entreprises minières, dont à fait partie le président de la chambre des Mines, ont donné de nouvelles perspectives, et des idées innovantes, pour faire participer la jeunesse dans le monde professionnel.
Trésor Kasamba, journaliste stagiaire