Les sociétés pétrolières, membres de la Fédération des Entreprises du Congo du Haut-Katanga, FEC/H-Kat en sigle, se sont adressées le 18 octobre dernier, au Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale, Monsieur Vital Kamerhe, au-travers un communiqué dont une copie est parvenue à notre Rédaction. Portant sur le préavis de grève (48 heures), les sociétés pétrolières ont exprimé leur mécontentement en rapport avec » les manques à gagner non remboursés et le poids énorme des pertes qu’elles subissent « , peut-on lire dans le communiqué.
Sur le marché international dont elles dépendent, les prix des produits pétroliers sont à la hausse. Et avec l’absence d’une nouvelle structure des prix des produits pétroliers dans la zone sud où elles opèrent, ces sociétés ne savent plus continuer à assurer, de manière régulière, l’approvisionnement normal de leur produit.
De ce qui précède, les entreprises sont dans l’incapacité de monter le prix à la pompe, car c’est au gouvernement que revient le pouvoir de fixer la marge tarifaire dans leur zone d’opération. Pour rappel, les entreprises pétrolières avaient adressé un mémo en alerte le 14 septembre dernier, au Ministre Nationale de l’Économie, dans lequel elles ont insisté sur les risques encourus au cas où la situation ne serait pas régularisée.
Puis, le 30 du même mois, Monsieur Vital Kamerhe a présidé une réunion dans la salle de banquet du Gouvernorat du Haut-Katanga, dont les engagements pris n’ont pas été respectés. Et le Comité de Suivi des Prix des Produits Pétroliers (C.S.P.P.P.) s’était réuni, à son tour, le 01 octobre à Lubumbashi, au sortir de laquelle, s’était imposé l’urgence de revoir la structure des prix. Mais hélas ! Aucun résultat escompté n’a été observé.
Ainsi, les sociétés pétrolières et le C.S.P.P.P. ont ténu une réunion extraordinaire le 16 octobre dernier, au siège de la FEC/Haut-Katanga, réunion de laquelle le communiqué à été lancé et qu’ils l’ont fait parvenir au Ministre de l’Économie Nationale, deux jours après, soit le 18 octobre.
La situation est donc à suivre.
Gaspard KALOMBE et Trésor KASAMBA, journaliste stagiaire