L’ensemble de la population rdcongolaise est préoccupé par la hausse du taux de dollar, suite à son instabilité, après quelques mois déjà, sur l’étendue du territoire national. Rien n’intéresse plus le citoyen rdcongolais que cette situation qui gangrène la vie sociale.
A ce jour, 1 dollar américain vaut 2411, voire même 2500fc, une situation qui perturbe, justement la vie économique des rdcongolais moyens.
Entretemps, le Ministre national des Finances, Nicolas Kazadi a publié, en sa qualité de président du comité de stabilité financière, un communiqué sur la vente du patrimoine immobilier de la BIAC S.A. (Banque internationale pour l’Afrique au Congo).
Ce communiqué explique que cet audit du patrimoine de la BIAC S.A en liquidation, a été effectué par l’IGF (Inspection Générale des Finances). Suite à cela, la population rdcongolaise reste perplexe sur la baisse du taux d’échange entre le dollar américain et le franc congolais.
A en croire une certaine opinion, le gouvernement de la RDCongo délaisse le sujet qui préoccupe le plus la population et se range du côté du superflu. « C’est comme si tout allait bien ! Le taux du dollar nous laisse perplexe, au lieu de nous donner des réponses, on fait semblant, cela ne concerne pas le gouvernement ? », peut-on lire en commentaire à propos de ce communiqué.
Toujours en commentaire, s’est questionné un tweeter « Est-ce que vous êtes aussi au courant de ce que le peuple rdcongolais est en train de vivre pour le moment ? Où allons-nous avec le taux d’échange ? ».
Selon ce communiqué du ministère des Finances, cet audit a notamment répertorié les immeubles et autres concessions de cette banque ainsi que ceux reçus en hypothétique.
L’ensemble de ces actifs est censé financer le désintéressement des créanciers de la banque, dont prioritairement les épargnants et les employés, ceux-ci étant impayés depuis plus des 5 ans.
Il est important de rappeler que depuis le début de l’année 2023, la RDCongo fait face à la dépréciation du Franc congolais face au dollar américain. Et, cette dépréciation entraîne la flambée des prix des produits de première nécessité.
Trésor Kasamba, journaliste stagiaire