Dans une interview exclusive, accordée à Mines & Industries Magazine, à Lubumbashi, le coordonnateur de l’ITIE-RDC, M.Jean-jacques Kayembe, a déclaré que depuis qu’il est à la tête de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives, en RD Congo, lorsqu’il regarde de juillet dernier, à nos jours, il a réuni tous les partenaires, tandis que de grandes activités ont été réalisées. « Nos partenaires ont exprimé le désir de nous accompagner », a-t-il conclu avec assurance.
Dans une interview exclusive, accordé à Mines & Industries Magazine, à Lubumbashi, le coordonnateur de l’ITIE-RDC, M.Jean-jacques Kayembe, a déclaré que depuis qu’il est à la tête de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives, en RD Congo, lorsqu’il regarde de juillet dernier, à nos jours, il a réuni tous les partenaires, tandis que de grandes activités ont été réalisées. « Nos partenaires ont exprimé le désir de nous accompagner », a-t-il conclu avec assurance.
Voici le contenu de cette interview, réalisée dans le cadre de l’atelier organisé, dernièrement à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, par l’ITIE-RDC :
Mines & Industries Magazine: ITIE est une grande organisation, mais depuis un certains temp, il est sous silence. C’était dû a quoi?
Jean-jacques Kayembe: ITIE a commencé dans notre pays depuis 2005, il y a eu de grosses avancées, mais ces dernières années, il ya un peu des reculs. Depuis notre nomination, nous avons relancé les activités et nous sommes entrain de crédibilser le processus, pour que tous les partenaires et toutes les parties prenantes puissent prendre, en mains, la marche de notre initiative
MIM : De Kinshasa a Lubumbashi pour quelle mission?
JJK : De Kinshasa à Lubumbashi, lorsque nous avons pris la marche de notre initiative , on nous a remis une feuille de route, par le comité exécutif de l’ITIE,dans laquelle il y avait les activités principales qu’il fallait réaliser ici à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, entre autres, la conclusion de l’élaboration du Rapport de l’ITIE-RDC où nous devons présenter le premier projet pour que les parties présentes puissent l’améliorer.
C’est pour cette activité que nous sommes à Lubumbashi, avec les Excellences Madame le vice premier ministre et ministre du Plan, Élysée Munembwe, et le ministre national des Mines. C’était pour qu’on puisse améliorer le rapport ITIE 2018-2019 et celui du premier semestre 2020.
En plus , nous devons travailler sur le plan de travail triennal et faire aussi l’évaluation de la mise en oeuvre de l’ITIE, dans notre pays, et le rapport d’avancement annuel. C’est pour ces deux activités que nous sommes réunis au Grand Karavia Hôtel, pour analyser ces documents, afin de le présenter à la fin de ce mois de février, au comité exécutif, pour leur admission.
MIM: Une mission à trois temps, Êtes-vous content?
JJK: Oui, nous sommes très content. Vous avez vu déjà , dès le premier jour, quand nous avons eu la facilitation des Excellences, nous sommes rentrés sur les questions d’actualité et le rapport a été amélioré. Nous pensons que quand nous allons le publier, ça va susciter un grand débat et toutes les parties prenantes vont s’en approprier, pour que nous puissions arriver à l’objectif de l’ITIE, dans notre pays, qui est l’amélioration du bien-être de nos citoyens.
MIM : Comment justifiez-vous les écarts des déclarations des entreprises ?
JJK : Nous sommes entrain de travailler sur le rapport dit assoupli et selon la philosophie d’un rapport assoupli, notre attention ne doit pas être mis sur les écarts, mais le rapport devrait montrer que les groupes multi-formes et les parties prenantes ont pris la mesure de continuer la mise en Å“uvre, malgré le contexte difficile de la pandémie à coronavirus. Mais il s’est fait que lorsque nous avons accueilli les déclarations des entreprises et des administratifs , il y avait beaucoup d’écarts.
Heureusement, les discussions on montré que le rapport devrait être amélioré à ce point. Le rapport que nous avons présenté était de la semaine passé, et aujourd’hui il y a une évolution et je pense que les écarts vont se réduire.
Avec le contexte de la Covid-19, une partie du personnel était en rotation, les autres étaient en congé technique et il y a eu un peu de retard dans la reconciliation. Mais, actuellement, nous sommes entrain de faire tous les efforts pour que les écarts diminuent, mais notre attention ne devrait pas être basée sur les écarts.
MIM: La covid-19 ne serait-elle pas à la base de l’échec de votre plan triennal?
JJK: Nous devons faire des planifications, en tenant compte du context, mais nous pensons que la situation va s’améliorer.
Nous tenons compte, aussi, de ses éléments. Et, actuellement nous ne dirons pas que les entreprises ont arrêté Ã cause de la covid-19.
Nous utilisons les moyens actuel de communication, pour continuer le débat. Mais, nous allons privilégier les activités qui ne vont pas mettre à risqué, mais j’estime que toutes les activités seront réalisées.
MIM: Les donateurs sont touchés, comment allez-vous vous en sortir?
JJK: Depuis que je suis entré à l’ITIE, lorsque nous regardons de juillet à nos jours, nous avons réuni tous les partenaires, tandis que de grandes activités sont réalisées et nos partenaires sont revenus. Sur notre feuille de route, une grosse partie de nos activités a été réalisée, c’est-à -dire que tous les partenaires sont autour de nous.
Et nous avons de nombreux partenaires, entre autres, la France, la Belgique, les Pays-Bas et l’USAID, et nous sommes unis pour l’avenir. Nos partenaires ont exprimé le désir de nous accompagner.
MIM: Les entreprises du portefeuille causent des problèmes, dans leurs declarations. Comment allez vous vous y prendre ?
JJK: Nous sommes entrain de travailler, de manière à nous rapprocher de ces entreprises. Il y avait plus des 163 documents, contrats annexes et avenants, qui n’étaient pas publiés. Mais, maintenant, avec le travail que nous faisons, il en reste quelques vingtaine. Nous sommes entrain de travailler sur les faiblesses contenues dans le rapport.
Propos réceuillis par Jean-Jacques Kalonji