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Coopération : Les grandes opportunités de la RDCongo pour les investisseurs chinois ventées à Pékin

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En Chine, précisément à Pekin, les acteurs politico-administratifs rdcongolais et chinois, échangent en ce début de semaine et, en même temps début du mois de septembre, sur leur coopération en termes d’investissement entre ces deux pays. Il faut souligner que les relations entre la Chine et la RDCongo sont ancrées dans une histoire multiséculaire de contacts.

En prélude, du forum économique RDCongo-Chine, il importe de croire, selon la presse sur place en Chine, aux acteurs politico-administratifs rdcongolais, tel que le gouverneur de province du Haut-Katanga, Jacques Kyabula Katwe, qui a présenté les offres et les besoins de sa province. Parmi ces besoins, il y en a  sur la production actuelle et les déficits à combler dans l’agro-industrie, par exemple sur l’urgence du maïs, l’énergie, les infrastructures. Et, parmi ces besoins, il s’agit également de la construction à grande échelle des routes de desserte agricole, des centrales hydroélectriques à Pweto, Mitwaba et Sakania ainsi que la construction d’un aéroport international moderne à Lubumbashi

Jacques Kyabula a appelé les investisseurs pour arriver à une véritable transformation industrielle locale. En même temps, le ministre national rdcongolais des Ressources Hydrauliques et de l’Électricité, Teddy Lwamba, a captivé l’audience devant le patronat chinois. Il a mis en lumière le potentiel hydroélectrique de la RDCongo, soulignant une capacité impressionnante de 100 000 mégawatts, principalement alimentée par le bassin du fleuve Congo.

En plus de cette source majeure, Teddy Lwamba a évoqué d’autres sources d’énergie, susceptibles d’intéresser les investisseurs chinois : le photovoltaïque, bénéficiant d’un excellent taux d’ensoleillement, la biomasse couvrant 94 % du territoire, ainsi que les énergies thermique, géothermique, éolienne et nucléaire.

En même, selon la presse sur place, le ministre a précisé que la demande actuelle en électricité s’élève à 5 250 mégawatts, tandis que l’offre globale est de 2 100 MW sur une capacité installée de 2 800 mégawatts. Il a également souligné les opportunités dans le secteur minier, où le déficit en électricité est estimé à 2 500 mégawatts.

Parmi les autres opportunités pour les investisseurs chinois, Teddy Lwamba a mentionné la construction de centrales hydroélectriques, l’hybridation des sites hydroélectriques avec du photovoltaïque, le développement des sites photovoltaïques autour des mines, ainsi que l’expansion des réseaux de transport et de communication, avec plusieurs projets à réaliser d’ici 2028.

Le ministre a également présenté le potentiel hydraulique de la RDC, indiquant que le pays possède plus de la moitié des eaux douces d’Afrique et 6 % des eaux douces mondiales.

Actuellement, la RDC exploite 1 330 000 m³/jour, bien en deçà des 3 700 000 m³/jour de la demande actuelle, avec 79 % d’eau de surface et 21 % d’eau souterraine. Plus de la moitié de la population a besoin d’eau potable, ce qui représente une opportunité majeure pour les investisseurs.

Trésor Kasamba