Mines et Industries Magazine s’est intéressé à la question et s’est approché de M. Albert Kalonji, entrepreneur et formateur de son état pour en savoir plus et vous propose l’essentiel de leur entretien.
L’entrepreneuriat, de nos jours, est devenu un domaine de plus en plus populaire, en RDC. Ce qui entraîne que celui-ci soit instauré dans le système éducatif des programmes du secondaire et bien même des instituts supérieurs et universitaires de la République Démocratique du Congo. Cela aura pour effet immédiat, surtout pour le programme supérieur et universitaire, au cours de l’année académique 2023-2024..
Certes, ce programme est valorisé au moment où d’autres restent encore à être examinés. Remarquons par exemple qu’en terme d’acquisition de compétence et de préparation professionnelle, l’expansion de la robotique offre de nombreuses opportunités. Et de se poser la question aujourd’hui : vaut-il la peine d’instaurer ce système d’enseignement dans le cursus d’études de nouveaux recrus ?
« C’est un bon programme, mais il faut beaucoup de suivis, car ce qui est vrai une personne peut développer son « savoir entreprendre » même au cours de trois mois et, y consacrer trois ans pour un cursus, c’est bien, mais quels sont les mécanismes mis en place pour sa réussite ? », s’est exprimé, M. Albert Kalonji, entrepreneur-formateur de son état. Et, de continuer : « Pour ce qui est de l’entrepreneuriat, aujourd’hui tout le monde peut entreprendre juste par des orientations, alors si le gouvernement s’engage à implanter cela, il doit savoir s’impliquer ».
Certains critiques affirment qu’en même temps que les programmes d’entrepreneuriat peuvent parfois encourager une mentalité de « tout est possible » qui ne correspond pas du tout à la réalité du monde des affaires. Les universités doivent évaluer les programmes d’entrepreneuriat mis en place, afin de mieux préparer les étudiants aux réalités du monde des affaires.
En réalité, dans ce programme il faudra que les aspects pratiques soient pris en compte pour une acquisition harmonieuse du « savoir entreprendre ». Il faudra par exemple, lors desdites formations, donner aux étudiants l’accès à l’information sur les principes de la gestion d’entreprise, notamment des finances, du marketing, de la comptabilité,… Sinon, ça sera de la peine perdue.
Trésor Kasamba, journaliste stagiaire
