La 10ème édition de la fête des femmes actives a eu lieu au pullman Grand Karavia Hôtel, à Lubumbashi, le samedi 23 mars 2024. Mesdames Mushiya Kabeya et Kamberly Akele étaient les organisatrices.
Cette 10ème édition a eu un focus sur le bilan des femmes dans leur intégration dans différents secteurs de la vie économique. Il s’agit bien entendu, d’évaluer la capacité et la place de la femme en tant que facteur de développement dans la société. Cet objectif vise, d’une autre manière à renforcer les contacts des femmes actives dans le secteur public-privé.
Pour l’édition 2024, les organisatrices ont un avis positif sur l’intégration des femmes dans de nombreux secteurs « Durant ces 10 dernières années, la femme a montré sa capacité de réaliser de grandes choses et les résultats sont palpables », a dit Mme Mushiya Kabeya.
Cependant, au cours de cette soirée de gala, des échanges ont eu lieu sur différents thématiques. Dans un panel, Mme Régine Nyulu, cadre au Cadastre Minier (CAMI) est intervenue sur le thème « Comment redresser la courbe de la parité dans le secteur minier et de la sous-traitance ? »
« Le redressement des femmes dans les mines dépend de nous parents. C’est à nous de pousser nos enfants, en les encourageant à embrasser les domaines techniques telles que la géologie et la métallurgique », a dit Mme Régine Nyulu.
Et, d’ajouter : « Pour parler de la parité, la femme doit s’impliquer et multiplier les efforts en réalisant ce que l’homme est capable de faire. Parce que dans beaucoup d’entreprises, particulièrement minières, les femmes sont orientées au nettoyage des minerais et au travail dans l’administration ».
Elle a, par ailleurs, souligné qu’il ne s’agit pas seulement de travailler dans la mine, mais plutôt de créer à même une sous-traitance, afin d’avoir son propre capital.
Auparavant, Mesdames Mushiya Kabeya et Kamberly Akele ont ouvert cette 10ème édition, devant de nombreuses femmes et de quelques autorités provinciales, dont le ministre des Mines et des Hydrocarbures et celui de l’Environnement. C’était dans l’esprit de mettre en exergue la femme victime des guerres à l’Est de la RDCongo.
« Nous avons pensé, il y a 10 ans, à ce que la journée des droits de la femme peut apporter à la femme. Et nous nous sommes dits de donner du sens à cette journée pour que la femme joue son rôle dans différents secteurs c’est ça même le sens de la FFA », a dit Kamberly Akele dans son mot de circonstance.
Trésor Kasamba, stagiaire