Après la ville de Kinshasa, c’est au tour de Lubumbashi de faire face à des difficultés liées aux embouteillages, devenus récurrents ces derniers jours. La rédaction de MINES et INDUSTRIES Magazine s’est approchée des quelques chauffeurs de bus, ce mercredi 4 juin 2025, pour comprendre les causes de cette situation.
La ville de Lubumbashi connaît des embouteillages persistants depuis plusieurs jours, provoquant des retards pour de nombreuses personnes se rendant à l’école, au travail, et ailleurs. Selon Erick, un chauffeur travaillant au centre ville à l’arrêt Kenya situé sur l’avenue des usines, « ces embouteillages sont dus au déménagement de cet arrêt, en raison des travaux d’aménagement des routes entamés par l’État congolais. L’arrêt est désormais mal situé, et pour aller déposer des clients dans la commune Kenya, nous rencontrons de longs embouteillages, car les routes deviennent étroites et les véhicules se dirigent vers Kenya, Kalebuka et Taba Congo, ce qui crée des bouchons ».
Et d’ajouter ; « cette situation à laquelle nous faisons face ces derniers temps complique la tâche pour atteindre la somme d’argent que nous remettons à nos patrons(versement), et le carburant s’épuise rapidement sans que nous ayons fait le nécessaire ».
Un autre chauffeur, rencontré à l’arrêt Kilobelobe et qui a préféré l’anonymat, déclare : « l’avenue Sapinière, que nous utilisions habituellement pour déposer nos clients, est fermée en raison des travaux effectués par l’État. Cela nous oblige à emprunter la route des cimetières pour éviter les embouteillages, ce qui rends la circulation actuelle difficile ».
De son côté, Syntyche Mwanza, une habitante de ce coin de la ville, a exprimé son avis : « Le gouvernement doit agrandir les routes pour faciliter la circulation et réhabiliter celles qui ne sont pas en bon état. Il m’est parfois arrivé de sortir 30 minutes en avance pour aller à la fac, mais hélas, la route est complètement fermée ». Elle ajoute également que « les agents de la police de circulation routière (PCR) ne savent pas orienter correctement les chauffeurs pour résoudre ces problèmes »
L’état congolais doit impérativement finir les travaux d’infrastructures sur les routes principales qu’il a déjà entamés pour faciliter le passage.
Yoland Malangu
