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Lubumbashi : « L’assainissement des grands ouvrages public est de la responsabilité de l’Etat » Dixit Monsieur Bukasa Kabemba

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Depuis un temps, la mairie de Lubumbashi, par le biais de Madame le maire ad-intérim, Joyce Tunda Chansa, se voit redynamiser ses services d’hygiène et d’assainissement, afin de mettre un terme à l’insalubrité publique. Sous la houlette de Madame le maire, les équipes d’ouvriers nettoient les grandes artères d’utilité public et bâtiments mais certains bâtiments comme ceux du parquet et tant d’autres ne sont pas concernés par cette campagne, vue leur état d’insalubrité.

Dans un entretien accordé à Mines et Industries Magazine, dernièrement, sur la question de la salubrité de grandes bâtisses publiques, Monsieur Bukasa Kabemba, superviseur adjoint de la police d’hygiène, stipule que l’assainissement de tous les bâtiments administratifs publics n’est pas une question de la mairie seule, mais particulièrement de la responsabilité de l’Etat. Il souligne par ailleurs que : «la mairie joue le rôle de superviseur pour toute la ville de Lubumbashi, afin de la rendre salubre sur tous les plans ».

La mairie ne ménage aucun effort pour résoudre cette problématique de l’assainissement et donc en sa qualité de superviseur, elle interpelle toujours  les individus et les dirigeants des grands ouvrages, en l’occurrence le lycée Kiwele et l’hôpital Sendwe, pour ce qui est de l’insalubrité environnementale, mais lorsque son interpellation n’est pas perçue ou même mise en exécution après plusieurs essais, elle passe à la sanction qui consiste à la privation de la liberté et  au payement des amandes transactionnelles.

Pour ce qui est des personnes qui voudront se rebeller contre la politique d’assainissement de la mairie, Monsieur Bukasa Kabemba s’exprime en ce terme : « les personnes qui essayeront ou même tenteront de se révolter contre les décisions prises par la mairie de Lubumbashi, se verront devant la loi et celle-ci les condamnera ». Et, cela en vertu de l’article 154 (2) du code pénal, qui punit d’emprisonnement de trois mois à trois ans, celui qui, par des paroles ou des écrits au public, incite à la révolte contre le gouvernement et les institutions publiques.

EUNICE-NICE MUPA, stagiaire