L’humanité célèbre, en date du 31 juillet de chaque année, la journée internationale de la femme africaine. Cette journée, adoptée par les Nations-Unies, avait été proposée par le premier congrès de l’Organisation panafricaine des femmes, tenu au Sénégal en 1974.
Alors, pourquoi une journée internationale de la femme africaine ? Parce que, justement, la femme africaine présente des spécificités propres à sa nature et à son environnement.
Dans les coutumes africaines, en général, la femme est considérée, d’abord et surtout, comme la personne qui doit assurer la continuité de la lignée familiale. Autrement dit, la femme africaine est appelée, en priorité, à accoucher ou à mettre au monde un enfant.
En clair, dans les coutumes africaines, une femme qui réussit à accoucher ou à mettre au monde un enfant, est prise avec beaucoup de considération dans la famille et dans l’entourage. En Afrique, c’est cela, le sens et le but du mariage entre l’homme et la femme.
Cependant, en plus de ce rôle procréateur, les coutumes africaines permettent à la femme d’évoluer à côté de son époux, dans l’entretien de la famille. C’est ainsi que, dans nos milieux ruraux, on trouve la femme à côté de l’homme, dans les travaux des champs et dans l’élevage du bétail.
Mais, le contact avec la civilisation occidentale apporte des changements dans la perception de la femme. Ainsi, grâce à l’éducation et à l’instruction, la femme africaine en général et rdcongolaise, en particulier, prend de plus en plus conscience d’elle-même et revendique des droits.
En clair, du ménage où elle était confinée, la femme africaine en général et rdcongolaise en particulier sort du cercle vicieux et s’épanouit dans les différents secteurs de la vie. A nos jours, ce n’est plus surprenant de croiser des femmes-médecins, des femmes-ingénieurs des femmes-professeurs du secondaire ou de l’enseignement supérieur et même des femmes évoluant dans le secteur des mines.
Un secteur majoritairement masculin
En RDCongo, la femme s’est introduite dans le secteur minier, à partir de l’exploitation artisanale des minerais. Sans complexe, la femme s’est mise à côté de l’homme pour exploiter de l’or, du diamant, du cuivre et autres richesses du sous-sol.
De l’exploitation artisanale, la femme marque, aujourd’hui, sa présence dans le secteur industriel des mines. « A mon avis, c’est vrai que c’est un milieu majoritairement masculin, mais les femmes sont en train d’intégrer petit à petit le milieu et les choses avancent bien », reconnait humblement Madame Julie Mpumba, Chargée de l’Import et Export à CHEMAF S.A
Trésor Kasamba, journaliste stagiaire