L’organisation des Nations Unies (ONU) réaffirme son engagement a défendre les droits de l’homme en République Démocratique du Congo. L’ONU est resté ferme sur les crimes contre l’humanité, cela, à travers Monsieur Oumar Samake, membre de l’organisation des Nations unies, qui est intervenu aux assises de la 20ème édition de la DRC Mining Week à Lubumbashi, ce jeudi 12 juin courant, dans un panel qui a traité des impacts socio-environnementaux sur les communautés locales : la santé, l’exploitation minière verte et la sécurité.
Monsieur Oumar Samake de l’ONU a développé la nécessité d’une action collective pour freiner les impacts néfastes sur la vie des populations. Résumant son intervention au micro de Mines et Industries Magazine, le pétrissant des droits de l’homme est revenu sur la nécessité des pistes de solutions collectives liées au phénomène des creuseurs illégaux.
Il a résumé que cette question doit être résolue, pour surmonter à ce défi afin que dans les prochaines années de la DRC Mining Week, le bilan soit palpable. Puisque ces creuseurs illégaux, abusivement qualifié de clandestins, ont des droits.
« Nous avons relever la nécessité de cette problématique pour que l’exploitation minière, puisse être une exploitation minière verte, sans laquelle aucune paix et développement n’est possible », a-t-il dit.
En effet, malgré la richesse de ses ressources naturelles, la République Démocratique du Congo n’a pas encore réussi à résoudre les problèmes liés à la détérioration socio-environnementale et à l’insécurité, qui ont un impact sur la santé, l’éducation et la sécurité ainsi que sur les moyens de subsistance des communautés. Cette détérioration occasionne des situations de conflits et non de la paix pour de nombreuses communautés.
A cela, Monsieur Oumar Samake des Nations-Unies a souligné l’importance d’un cadre de concertation entre le gouvernement, les entreprises minières et la société civile pour qu’enfin les communautés puissent montrer leurs revendications et que l’Etat congolais joue son rôle.
Projection pour l’après mine
Face à ces défis qui rongent le secteur, avec toutes ses détériorations, Monsieur Samake, déclare que leur unité joue le rôle des partisans de la paix.
En ce qui concerne l’après-mine, il insiste sur le fait que les enjeux imposent d’une mise en place de fonds mondial : « notre recommandation est en faite une forme de réflexion pour mettre en place un fonds mondial pour prendre en charge ce qu’on appel l’après-mine », a-t-il dit en s’interrogeant sur le futur des communautés.
Selon lui, ce fonds va reconstruire la confiance entre l’activité minière et la responsabilité de l’État qui est de protéger ses citoyens qui se retrouvent dans son ressort.
Il sied de souligner que cette session a abordé les défis associés à l’écosystème minier tout en promouvant des pratiques respectueuses de l’environnement au sein de l’industrie minière.
Trésor Kasamba