Depuis quelques temps la Mairie de Lubumbashi interdit la construction des petits kiosques sur les voies publiques et demande aux tenanciers de dégager. Cette mesure est-elle respectée ? Dans de nombreux cas, non !
Deux mois seulement depuis la démolition par la Mairie de Lubumbashi des certains kiosques longeant la servitude de l’Etat, certains opérateurs restaurent leurs kiosques en sabotant la mesure de l’autorité. Et, pourtant la Mairie de Lubumbashi procède à la démolition des Kiosques et palettes, pour rendre le centre-ville salubre.
Réagissant à cette situation devant le micro de Mines et Industries Magazine, un tenancier, qui a requis l’anonymat, s’exprime en ces termes : « J’ai demandé un endroit où installer mon Kiosque, ils m’ont indiqué ici, donc c’est supposé que la Mairie reconnait cela parce que nous payons les taxes nécessaires. Alors, pourquoi viennent-ils nous déranger à chaque moment ? ».
Et, d’ajouter : « Les personnes qui nous accordent d’installer nos Kiosques sont les agents de la Mairie, mais, je pense seulement qu’il y a une désorganisation entre eux et le Maire de la ville. Quand ils viennent démolir, est-ce qu’ils nous restituent notre argent ? la réponse est non, alors qu’ils s’organisent tout seulement, pour nous laisser travailler librement ».
En faits, les kiosques offrent une gamme des produits de première nécessité, tels que l’huile végétale et de palme, des tomates, du riz et, parfois même, des articles de papeterie. Il est vrai que l’installation des Kiosques dégénère la ville, mais, les tenanciers de ces derniers sont des responsables des familles, et ces kiosques garantissent leurs survies quotidiennes.
Un kiosque constitue donc un point de vente pratique pour les habitants, qui peuvent y trouver ce dont ils ont besoin, sans avoir à se rendre dans de plus grands magasins. C’est pourquoi des mesures d’accompagnement, telles que la réinstallation dans des espaces commerciaux appropriés, doivent-être envisagées, afin de limiter l’impact négatif sur la vie économique locale.
Trésor Kasamba, stagiaire