Plus de deux semaines après l’engagement du chef du quartier Kalubwe, Fulgence Monga, d’enlever les déchets accumulés à l’avenue de l’Église (coin Biayi), les immondices et les caniveaux bouchés demeurent visibles. Notre descente sur le terrain, mercredi 3 décembre 2025, confirme l’absence d’intervention et interroge sur la responsabilité des autorités et des riverains.
Le constat est sans équivoque : amas de plastiques, sachets, bouteilles et eaux stagnantes encombrent toujours l’avenue de l’Église, au coin Biayi, dans le quartier Kalubwe. Lors d’une première visite, plus de deux semaines plus tôt, notre rédaction avait rencontré le chef de quartier, M. Fulgence Monga, qui s’était engagé à « arranger les tranchées et enlever les déchets dès que la pluie allait se calmer ». Or, lors de notre nouvelle descente sur le terrain, mercredi 3 décembre 2025, aucune opération d’assainissement n’a été constatée.
Contrairement à l’argument avancé par le responsable loca,l selon lequel les pluies auraient à plusieurs reprises ramené des déchets en surface et obstrué les caniveaux, la période récente n’a enregistré aucun épisode pluvieux capable d’expliquer la persistance de ces dépôts. La météo sèche rend donc la justification difficilement recevable aux yeux des habitants et de notre rédaction.
Sur place, les images parlent d’elles mêmes : caniveaux entièrement bouchés, accumulation de détritus et zones d’eaux stagnantes propices aux mauvaises odeurs et aux nuisances sanitaires. Un riverain interrogé attribue en partie la responsabilité aux comportements citoyens : « À chaque pluie, beaucoup jettent leurs ordures dans les caniveaux ; cela finit par tout boucher », confie t il. D’autres pointent du doigt la faiblesse des infrastructures : canalisations trop étroites et manque d’entretien régulier.
En l’absence d’une intervention municipale visible, ce sont les motards et les vendeurs ambulants installés autour du site qui, tant bien que mal, tentent de dégager un passage pour accueillir leurs clients et poursuivre leurs activités quotidiennes. Ces actions improvisées restent toutefois insuffisantes pour résoudre un problème d’hygiène et de sécurité publique.
La situation soulève des questions sur la réactivité des autorités locales et sur la mise en place d’un dispositif durable d’assainissement et de gestion des déchets. Les habitants réclament un nettoyage complet, la réparation ou le curage des caniveaux, ainsi que des campagnes de sensibilisation pour empêcher le retour des dépôts sauvages.
Sans intervention rapide et un plan durable de gestion des déchets, l’avenue de l’Église risque de demeurer un point noir sanitaire et un frein à la qualité de vie des riverains.
Yoland Malangu
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