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Lubumbashi: Le recrutement à la STL, que faut-il savoir?

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Ce mardi 10 octobre 2023, une réunion s’est tenue dans les installations de la Société Congolaise pour le Traitement du Terril de Lubumbashi, STL en sigle, avec tous les chefs des quartiers impactés par ses activités d’exploitation minière. Présidée par Monsieur Jean-Pierre Kalwila, Chargé des questions juridiques, cette réunion a eu pour fondement de faire taire les faux bruits, ayant circulé dernièrement, en faisant mention des certains jeunes du quartier Mumbunda qui sollicitent de l’emploi à la STL.

 » Nous sommes une société oeuvrant dans le secteur minier et nous avons un certain nombre d’obligations par rapport à la population environnante. Nous intervenons dans le social, dans le cadre du cahier des charges, et devons puiser au sein de la population des communautés impactées lorsque nous devons recruter notre main d’oeuvre « , a dit d’emblée le président de la séance. Après un échange élargi aux chefs des quartiers, représentant les membres de leurs communautés, autour de la question du recrutement, la STL a apporté la lumière qui résume : la STL procède au recrutement conformément aux lois de la République. 

De cette affirmation, le président de l’association des jeunes de la cité Gécamines, A.J.C.G en sigle,et représentant des 205 jeunes ayant déposé leurs dossiers, Francis Kabenge, en est sorti satisfait.

 » En tant que leader de cette association, nous avons reçu les plaintes de la jeunesse et sommes venus auprès des responsables de la STL qui nous ont bien reçus. Ils ont même accusé la réception de notre doléance et nous espérons une suite favorable « , a-t-il dit. 

Par ailleurs, le chef du quartier Mumbunda, Patrick Badibanga, déclare ne pas reconnaître cette association des jeunes et déplore le comportement de ces derniers.

 » Pour parler d’une association, celle-ci doit avoir tous les documents possibles. C’est-à-dire un statut notarié, un règlement d’ordre intérieur et une autorisation de fonctionnement, signés par le gouverneur de province. C’est donc, une association de la rue « , a-t-il déclaré. Et, d’ajouter :  » Vraiment, c’est une jeunesse inconsciente. Si un jeune désire être embauché à la STL, il doit passer par le quartier parce que la société, quand elle veut recruter, elle passe par nous « .

À la fin de la réunion, la Chargée du social de la STL, Madame Brigitte Kalunga, s’est entretenue avec les chefs des quartiers, qui sont des partenaires en ce qui concerne les communautés, sur des  questions de précision, pour ce qui est de la communication, en vue de permettre une meilleure collaboration.

Gaspard KALOMBE et Dorcas MISENGA