Accueil Actualités Sénat : 48 heures accordées au DG de la Caisse nationale de...

Sénat : 48 heures accordées au DG de la Caisse nationale de Péréquation, Monsieur Coco Jacques Mulongo pour revenir rencontrer les préoccupations soulevées sur sa gestion par les honorables sénateurs

11
0

Au cours de la séance plénière dirigée, ce 28 mai 2025, par l’honorable Jean-Michel Sama Lukonde, président du Sénat, la Chambre haute du parlement a examiné une question orale avec débat adressée au Directeur Général de la Caisse Nationale de Péréquation par l’honorable Lingepo Molonga Michel. La principale question portait sur la politique de la Caisse nationale de Péréquation pour renforcer la solidarité nationale et corriger les déséquilibres de développement entre les provinces.

Mais il y avait 5 sous questions. Au total, six questions ont été posées par l’honorable Lingepo. Le DG de la Caisse Nationale de Péréquation, a éclairé la lanterne des sénateurs sur la situation générale de la caisse ainsi que sur les difficultés rencontrées.

À l’issue des débats, Coco Jacques Mulongo a sollicité un délai de 48 heures pour avoir le temps de répondre aux questions et préoccupations soulevées par les honorables sénateurs. Délai qui lui a été accordé.

Il faut noter aussi que la séance plénière de ce jour a été ponctuée par la présentation de la délégation des députés du parlement européen aux honorables sénateurs par le speaker de la Chambre. Signalons que cette délégation avait à sa tête, la Députée Hilde Vautmans.

Arrivés à Kinshasa à la suite de l’appel leur lancé par le président du Sénat, l’honorable Jean-Michel Sama Lukonde, qui, lors d’une mission effectuée en mars 2025, à Paris et Bruxelles, auprès de l’Union européenne, les membres de cette délégation sont venus à Kinshasa pour approfondir leur connaissance de la situation de l’insécurité dans l’Est de la RDC en vue de soutenir la RDC dans sa lutte pour ramener la paix durable dans la partie orientale de son territoire national.

Lors de ce passage au Parlement européen, le président Sama Lukonde avait dénoncé l’accord signé entre l’Union européenne et le Rwanda sur les minerais stratégiques. Cette démarche qui s’inscrit dans la droite ligne de la diplomatie agissante déployée par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo semble porter ses fruits.

Hilde Vautmans a dit à la presse que sa délégation est à Kinshasa pour parler ouvertement et franchement, écouter, discuter et faire le suivi de différentes résolutions du Parlement européen et des Nations-Unies ainsi que du Rapport Mapping, mais aussi pour le suivi et la mise en œuvre des sanctions prononcées par l’UE contre le Rwanda et pour parvenir à la suspension du mémorandum d’entente avec ce pays agresseur et pillard sur les minerais de la RDC.

 Selon elle, l’UE voudrait soutenir les différentes initiatives en cours pour arriver à la paix durable, mettre vraiment fin à ces conflits qui n’ont que trop duré, aider les femmes et arrêter les atrocités et les viols utilisés depuis 30 ans comme arme de guerre. 30 ans, c’est trop et ça suffit, a-t-elle dit. L’Europe et plus particulièrement son pays la Belgique veut regarder ce qu’on peut faire ensemble pour parvenir à cette paix durable en RDC.

 

 

LAISSER UNE RÉPONSE

Veuillez saisir votre commentaire !
Veuillez saisir votre nom ici

Captcha verification failed!
Le score CAPTCHA de l'utilisateur a échoué. Veuillez nous contacter !