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Sénat-RDC Jean-Michel Sama Lukonde réaffirme la volonté politique du Président Félix Tshisekedi et évoque les intérêts multiformes du projet de prospérité « Port de Lobito » en faveur de la RDC et du continent africain

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Le Président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, a pris activement part aux discussions sur l’intégration africaine, organisées à Benguela, en Angola, le vendredi 04 juillet 2025, dans le cadre de l’Organisation dénommée Boma of Afrique. Sama Lukonde était invité à cette rencontre non seulement en sa qualité de président du Sénat, mais aussi et surtout pour avoir pris part active aux négociations préliminaires sur le Port de Lobito en soutenant le projet, alors qu’il était premier ministre de la République démocratique du Congo et également en sa qualité d’ancien directeur général de la GECAMINES.

Et maintenant, c’est sous sa présidence que le Sénat a autorisé le ratification, par la RDC, de l’accord sur le corridor de Lobito.

Sama Lukonde et des leaders dans les afro-champions dont Madame Dr. Nkosazana Dlamini Zuma, ancienne présidente de la Commission de l’Union africaine et l’ancien chef de l’État nigérian Olusegun Obansanjo, ont passé en revue des stratégies à mettre en place pour construire des infrastructures de l’intégration africaine.

Des responsables du secteur privé et ceux du secteur des financements (en l’occurrence la Banque mondiale et la Banque africaine de Développement) ont donné des pistes d’investissements novateurs pour relier les pays africains et créer des champions africains par le mouvement des populations, avec les transports comme clé de voûte.

S’adressant à la presse au terme de cette importante conférence, le Président du Sénat a eu des mots justes pour saluer la tenue de ces assises, qui, à ses yeux, contribuent au développement du continent africain dans son ensemble mais particulièrement de trois pays concernés ( l’Angola, la Zambie et la RDC) dont le président Félix Antoine Tshisekedi Tshislombo a déjà affirmé sa volonté politique d’oeuvrer pour sa matérialisation. Il s’est rappelé de la signature de l’accord des travaux de ce port pendant qu’il était encore Premier ministre et chef du gouvernement en République démocratique du Congo.

« En 2023, les trois présidents de la République démocratique du Congo, de l’Angola et de la Zambie, leurs Excellences Félix-Antoine Tshisekedi, Joao Lourenço ainsi que le président Hichilema de la Zambie, s’étaient retrouvés pour pouvoir signer cet accord sur le corridor de Lobito. Aujourd’hui, nous nous retrouvons à cette journée de l’intégration africaine pour cet événement approprié Boma of Africa sur le corridor de prospérité, le Corridor de Lobito. Ici, nous sommes venus réaffirmer cette volonté politique exprimée par le Président de la République et les autres Chefs d’État de ces trois pays liés à ce Corridor et surtout mentionner l’importance de l’implication de tous pour arriver à garantir des financements de ce corridor mais surtout regarder les autres aspects qui sont attendus par rapport à ce corridor et l’investissement qui doit se faire dans le secteur privé pour produire de l’emploi. Nous avons identifié ici qu’il y a un besoin dans le secteur de l’agriculture. Mais comment arriver à la transformation même si on fait de l’agriculture, si jamais nous n’avons pas d’énergie, s’il n’y a pas du numérique. Et donc, des secteurs qui doivent absolument être financés et où il y a beaucoup d’offres surtout du point de vue de l’emploi des jeunes », a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde.

Le Président du Sénat qui n’a pas manqué de remercier les organisateurs de ces travaux et d’encourager la réalisation du Port de prospérité de Lobito, affirmant qu’il sera d’un apport, pas des moindres, dans le développement de l’Afrique et son intégration.

« Ayant eu ces discussions, nous avons remercié les organisateurs qui nous ont invités, particulièrement le président honoraire du Nigéria, Obasanjo qui, aujourd’hui, est leader dans les afro-champions et aussi Madame Nkosazana Zuma qui était ancienne présidente à la commission de l’Union africaine. Nous avons eu le temps, d’abord d’avoir la visite du Port même de Lobito et voir tous ses potentiels. Mais après, nous avons eu des échanges ici en panels avec la plupart des responsables qui nous ont invités pour faire passer ce message. Nous partons d’ici avec un engagement d’abord du secteur privé qui est ici mais surtout du secteur des financements, notamment la Banque mondiale et la Banque africaine de Développement qui se sont vraiment présentées avec des domaines précis où ils peuvent s’impliquer pour les investissements. Nous encourageons ce projet où il y a beaucoup d’attentes et nous savons que nous devons tirer beaucoup de bénéfices », a-t-il conclu.

Notons que cette conférence a permis aux participants d’aborder aussi la question de l’énergie pour faciliter l’industrialisation de l’Afrique. Le Potentiel africain étant riche, il est préférable de penser à la transformation des produits africains au lieu de continuer à les exporter sans aucune valeur ajoutée, ont soutenu les intervenants.

Jean-Michel Sama Lukonde a pris également part au lancement des travaux de la 1ère Université en Médecine traditionnelle basée sur les plantes médicinales qui devra former des experts dans l’évaluation des dosages applicables dans l’utilisation des produits ou médicaments à base des plantes naturelles.

Pour rappel, le Corridor de Lobito est une voie de chemin de fer reliant le port de Lobito en Angola aux régions minières de la République démocratique du Congo (RDC) et de la Zambie. Son histoire, remontant à l’époque coloniale, est liée à l’exploitation minière de ces pays et à leur besoin d’accès à l’océan Atlantique pour l’exportation de leurs ressources.

L’intérêt renouvelé de ce corridor s’inscrit dans le contexte de l’accroissement de la demande mondiale des minerais critiques.

C’est pourquoi il est devenu un enjeu géopolitique, avec l’intérêt croissant des puissances comme les États-Unis et la Chine en vue de son contrôle et son utilisation pour l’accès aux ressources minérales de la région. D’où les leaders africains devraient en parler pour étudier les mécanismes par lesquels les populations riveraines peuvent en tirer profit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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