L’un est doyen du département, l’autre la plus jeune recrue. Lui a été au département depuis 2008, soit 13 ans, et elle, depuis deux ans. Tous deux sont employés de Tenke Fungurume Mining.
TFM, Entreprise Idéale
L’un est doyen du département, l’autre la plus jeune recrue. Lui a été au département depuis 2008, soit 13 ans, et elle, depuis deux ans. Tous deux sont employés de Tenke Fungurume Mining. Tout de même, elle avait été sept autres années à Tabitha, une sous-traitance de son département actuel, ce qui lui fait neuf ans de vie dans la réalité TFM. Lui, c’est Delphin N’Shid, superintendant au département Camp Services, et elle, c’est Davina Ntimin, en charge du Catering au même département. Les deux ont bravé le micro et se sont livrés à cœur ouvert à la presse, décrivant leur parcours à TFM et la perception qu’ils ont de l’entreprise.
Davina Ntimin
Je m’appelle Davina Ntimin. Je suis mariée et mère de quatre enfants, dont des jumeaux. Je suis employée à Tenke Fungurume Mining au département Camp Services depuis déjà deux ans. En réalité, cela fait neuf ans que je travaille sur le site de TFM. Les sept premières années, je les ai passées à Tabitha, une sous-traitance opérant sur le site de TFM, dans la gestion des camps, donc en opération étroite avec le Camp Services. Ainsi de fil à aiguille, j’ai rejoint le Camp Services de TFM depuis 2019. Tabitha a été pour moi une grande école, qui m’a préparée à rejoindre TFM.
Mon nouveau département m’a très bien accueillie, et mon intégration a été très aisée. Au fait, je travaillais avec ce département pendant que j’étais à Tabitha. On formait déjà une équipe. Donc pour moi, ça a été presqu’une continuité. Je suis la dernière à avoir rejoint le département. Les autres membres de l’équipe se sont ouverts à moi avec cœur. J’apprends beaucoup d’eux.
Au département, nous entretenons des relations cordiales, au point que nous avons même créé un groupe WhatsApp pour rester en contact, même quand on est en congé. C’est presque une famille pour moi. Et, vu de mon département, TFM est une grande famille.
Dans cette famille, je m’occupe des opérations de catering au quotidien. Mon travail consiste à centraliser toutes les réquisitions de lunch de l’entreprise, m’assurer de l’expédition des lots de lunchs aux différentes destinations au sein de l’entreprise. Ce travail demande d’être à jour. Si le repas n’est pas livré à destination, cela a un impact direct sur la production.
Ce travail exige plusieurs aptitudes, mais je voudrais plutôt mettre un accent particulier sur le caractère personnel. Ce travail exige d’être accueillant, avoir un grand cœur, se mettre à la place de l’autre et l’accepter tel qu’il est. Aussi, il faut être jovial, courtois, bref, être au service des autres.
Cependant, dans le parcours, les défis ne manquent pas. Le plus grand défi a été l’introduction du repas chaud de midi. Il était question de faire le délicat équilibre entre le coût, qui est l’offre du service traiteur, et l’élément qualité et quantité, qui est l’exigence du personnel de TFM. Heureusement, nous avons a relevé ce défi à la satisfaction de tous.
Dans mon travail, je vise toujours l’excellence. Pour y arriver, j’ai résolu de créer pour moi des conditions qui y sont propices. C’est principalement être à côté de mes enfants, qui sont encore en bas âge, et être à côté de mon mari. J’ai dû quitter Kolwezi pour m’installer à Fungurume, le lieu de mon travail. Cela contribue considérablement à améliorer mon rendement. D’autres employés se sont inspirés de mon exemple et cherchent aussi à s’installer à Fungurume. Je leur apporte assistance afin qu’eux aussi puissent atteindre le rendement auquel ils aspirent.
Delphin N’shid :
Je m’appelle Delphin N’shid. J’ai une maîtrise en management MBA. Je suis superintendant au département Camp Services, donc gestionnaire des camps.
À TFM depuis le 31 octobre 2008, soit 13 ans, je suis parmi les premiers employés de TFM, ceux-là qui ont été là depuis la phase de construction de l’entreprise.
Les premières années ont été un peu ternes, je n’ai pas vu de grands changements sur ma rémunération. Mais avec le temps, j’ai pu goûter deux fois à la promotion. Cela m’a permis de réaliser beaucoup de mes projets, de m’épanouir socialement.
Au-delà de l’acquisition de biens, je suis à même d’assurer une scolarisation adéquate à mes enfants, j’ai une garantie des soins de santé pour ma famille et peux tant soit peu tendre une main de solidarité aux proches dans le besoin. Par exemple, des cas de maladie, l’assistance aux frais scolaires, etc.
J’évoquerai aussi le facteur éloignement. Nous vivons loin de nos familles, et l’entreprise a pensé à nous loger décemment. Pour cela, des camps ont été construits où toutes les facilités sont pourvues : des chambres confortables, la restauration organisée au mess tenant compte des habitudes gastronomiques des résidents des camps. Le camp est idéal pour un repos dans le calme et une bonne gestion de la fatigue.
Nous veillons que les camps restent le plus confortables possible. Pour cela, nous sommes très attentifs aux demandes de maintenance, à la qualité des logements. C’est ce qui constitue l’essentiel de nos opérations journalières. Pour arriver à bien mener nos opérations et rendre le meilleur service, nous travaillons 7 jours sur 7 et sommes disponibles 24 heures sur 24.
Le caractère de notre travail exige des relations saines entre nous. Le camp Mikuba compte entre 1500 et 1700 résidents, une coordination sans faute et un esprit d’équipe constant sont indispensables. Le bon côté est que cet esprit a prévalu au département durant des années. Les nouveaux employés sont bien intégrés. En somme, l’attitude qui est requise de nous, c’est toujours être prêt.
En bref, TFM est une entreprise stable. D’où, on ne se pose pas trop de questions comme « Qu’est-ce que demain nous réserve ? » Aussi, on trouve une diversité inouïe de cultures et de nationalités. Et ma vision des choses s’en est considérablement enrichie. Et pour me résumer, TFM est pour moi une entreprise idéale.