Lors de l’ouverture de la session ordinaire de septembre 2025, tenue le 15 septembre au Palais du peuple à Kinshasa, le président du Sénat, Jean Michel Sama Lukonde, a insisté sur le rôle central des infrastructures routes, ponts, réseaux énergétiques et de communication comme condition sine qua non du développement durable de la République démocratique du Congo.
Allocution d’ouverture : infrastructures, socle du développement
Lors de la reprise des travaux parlementaires, l’honorable Jean Michel Sama Lukonde a salué le lancement de plusieurs chantiers à travers le pays. Il a rappelé avec fermeté que « sans routes praticables, sans ponts fiables, sans réseaux énergétiques et de communication performants, aucun développement durable n’est envisageable », selon le compte rendu de la séance.
Le président du Sénat a insisté sur le fait que ces infrastructures constituent « l’ossature » de la transformation économique et sociale de la nation. Il a également appelé au maintien de l’effort national pour assurer l’achèvement des projets en cours, estimant que la continuité et la qualité des réalisations sont déterminantes pour la relance économique et l’amélioration des conditions de vie des populations.
Un appel à la poursuite des chantiers
La chambre haute encourage le gouvernement à poursuivre, avec détermination, la finalisation des travaux engagés. Parmi les priorités évoquées figurent :
• les voies routières : pour faciliter les échanges internes et régionaux ;
• les ponts : pour sécuriser les liaisons entre provinces et désenclaver des territoires ;
• les réseaux énergétiques : pour assurer un approvisionnement fiable, condition de l’industrialisation ;
• les infrastructures de communication : pour moderniser les services publics et stimuler l’économie numérique.
Jean Michel Sama Lukonde a souligné que l’effort parlementaire devra accompagner ces priorités, notamment par le suivi budgétaire et la volonté politique de garantir une exécution transparente et efficiente des projets.
Agenda parlementaire : cap sur le budget 2026
Cette rentrée marque la fin des trois mois de vacances parlementaires. Elle ouvre une session essentiellement consacrée à l’examen et à l’adoption du budget de l’État pour l’exercice 2026. Les débats budgétaires devraient permettre au Parlement d’évaluer les moyens alloués aux grands chantiers d’infrastructure et d’exiger des mécanismes de contrôle renforcés pour éviter retards et surcoûts.
En centrant son discours sur les infrastructures, le président du Sénat a posé un jalon politique clair : sans investissements durables et gestion rigoureuse, les promesses de développement resteront lettre morte. La mise en œuvre du budget 2026 et le contrôle citoyen seront déterminants pour transformer ces intentions en routes praticables, ponts solides et réseaux capables d’impulser la modernisation du pays.
Yoland Malangu
            








