La rédaction de Mines et Industries Magazine s’est rendue ce vendredi 25 avril 2025 au Lycée Tshondo pour constater les dégâts causés par un nouvel incendie survenu dans la nuit du 24 au 25 avril courant, aux alentours de minuit.
Selon les témoignages recueillis sur place auprès de la Sr Suzanne Mulekwa, directrice de l’internat du lycée tshondo, Sr de la congrégation des sœurs de la charité de Jésus et de Marie, le feu aurait débuté par les dortoirs des internes. La sœur surveillante, témoin direct, raconte : « Je suis sortie quand j’ai entendu les cris des élèves internes. Au début, je pensais qu’il s’agissait d’une urgence médicale, mais en ouvrant la porte, j’ai vu les filles alignées dans le couloir. Elles m’ont immédiatement alertée qu’un incendie s’était déclaré. »
Elle poursuit : « Je leur ai demandé de vite sortir et en même temps, elles ont crié pour alerter les autres élèves qui dormaient dans les autres dortoirs. Ensuite, j’ai appelé le chef du quartier, qui m’a transmis le contact des services anti-incendie. Je les ai joints immédiatement. Les pompiers sont arrivés sur les lieux après 10 à 15 minutes plus tard. Malheureusement, la quantité d’eau qu’ils avaient n’était pas suffisante pour maîtriser les feus. Je leur ai proposé d’utiliser l’eau de la rivière, mais ils ont refusé, la jugeant sale. Ils sont alors allés puiser de l’eau à l’aéroport, ce qui a pris du temps. »
Face à l’urgence, les parents ont été appelés en renfort et sont venus prêter main-forte. Heureusement, aucune perte en vie humaine n’est à déplorer. Toutes les élèves internes sont saines et sauves. Cependant, plusieurs biens matériels, tant des enfants que des surveillantes, ont été consumés par les flammes.
Les causes de cet incendie restent encore inconnues, selon la surveillante, en raison de l’heure tardive de l’incident elle ne sait pas encore.
Rappelons que ce n’est pas la première fois que le Lycée Tshondo est victime d’un tel incident,.un précédent sinistre avait déjà causé d’importants dégâts matériels, il y a à peine 4 à 5 mois.
Aujourd’hui, les enfants sont traumatisées et les dortoirs complètement détruits.Encore un appel au secours. Entre temps, il faut une recherche approfondie pour dénicher les causes afin la situation ne récidive.
Yoland Malangu
