Lors de la célébration des fêtes de la Wallonie et de la fédération Wallonie-Bruxelles, ce mercredi 09 Octobre, dans l’enceinte de l’Ecole Privée Belge de Lubumbashi, le délégué général, Monsieur David Thonon, a donné un discours captivant, devant de nombreux invités, d’où on a noté la présence des quelques autorités politico-administrative.
Cependant, la Belgique et la République Démocratique du Congo partagent des relations bilatérales, enracinée dans une histoire complexe.
Cette coopération s’étend à divers domaines, notamment le développement économique, l’éducation, la santé et la culture. Dans son discours, Monsieur David Thonon a rappelé l’occasion de ce jour, qui pour lui est-il un moment de s’arrêter pour réfléchir à ce qui unit les deux nations, à l’amitié qui s’est forgée au fil des années entre la Wallonie-Bruxelles et la République Démocratique du Congo.
« Alors cette coopération c’est un peu comme une vieille amitié, on sait qu’elle est solide même quand on ne se parle pas tous les jours. Mais, aujourd’hui nous avons l’occasion de faire plus que simplement nous rappeler les bons moments passés », a dit le délégué général, Monsieur David Thonon. Ainsi en termes de la coopération il a souligné en prélude sur le programme ifadem qui permet de former des enseignants à distance et qui a pris de l’ampleur.
Ce programme a rencontré selon lui un tel succès qu’il est aujourd’hui étendu au Bénin et au Sénégal. « En République Démocratique du Congo, le programme ifadem mettra toutefois encore plus l’accent sur la digitalisation et l’éducation des filles parce que soyons francs, il est grand temps que ces jeunes filles aient les mêmes chances que les garçons », a précisé David Thonon.
Et, d’ajouter : « Mais au-delà de ces réussites, nous devons aller plus loin, notamment dans les zones de conflits là où l’accès à l’éducation devient une course d’obstacles où chaque jour est une lutte ». Il a par ailleurs, mentionner les richesses du sous-sol congolais qui au-delà des ressources minières, il est important de penser sur la ressource humaine et comment préparer l’avenir.
« Quand on sait que ces ressources ne dureront pas éternellement. La réponse est simple. Nous devons investir dans les gens cela se produit aussi. Nous soutenons un programme de recherche visant à améliorer la qualité et la sécurité des produits de médecine traditionnelle vendus sur les marchés, une étude qui est menée en commun entre l’Université de Lubumbashi et l’Université de Mons », a-t-il souligné.
Le délégué général n’a pas manqué dans son discours de toucher le secteur agricole en RDC en général et en particulier le Haut-Katanga qui présente encore des défis, pourtant que cette province a le potentiel pour devenir un leader dans la culture du maïs.
Il sied alors de rappeler qu’avant Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, cette célébration des fêtes de la Wallonie et de la fédération Wallonie-Bruxelles a eu lieu dans la capitale Kinshasa.
Trésor Kasamba
